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Page:Relation historique de la peste de Marseille en 1720, 1721.djvu/463

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de la peſte de Marſeille


ſes. Les Echevins ſe perſuadant que la déſinfection des Egliſes leur apartenoit, voulurent auſſi l’ordonner eux-mêmes : ce qui forma quelques conteſtations, qui furent bientôt terminées entre des perſonnes qui avoient toutes la même vûë, qui étoit celle du bien public. On convint que cette déſinfection des Egliſes & Chapelles ſeroit faite par les Commiſſaires generaux, conjointement avec les Prêtres ou Religieux commis par Mr. l’Evêque, chacun dans leur département. La même choſe fût reglée pour les Egliſes & Chapelles du Terroir, où elle devoit être faite par les Capitaines, Commiſſaires, & Inſpecteurs, conjointement avec le Prêtre à ce commis, & cela par Ordonnance du 17. Fevrier 1721. Cette déſinfection des Egliſes n’a conſiſté qu’en differens parfums qu’on leur a donné, celle des Vaſes Sacrés & autres Ornemens reſervés fût faite par les Prêtres ſeuls, & d’une maniere convenable. On déſinfecta auſſi avec les mêmes précautions les Maiſons Religieuſes d’hommes & de filles où il y avoit eu des malades.