dans le premier cas, qui eſt celui
d’un engagement de poitrine, de petites
ſaignées convenoient, quand le
poulx & les forces du malade le permettoient ;
mais dans les autres cas,
il ne falloit que rapeller les ſueurs ou
les éruptions par quelque leger ſudorifique.
Il paroît par-là que rien n’eſt plus ſalutaire à ces malades que de les bien couvrir ſuivant la ſaiſon, & qu’ils n’ont rien de plus contraire que le froid ; auſſi tous ceux qui ont eu une douce tranſpiration pendant la maladie, & qui ont eu ſoin de l’entretenir, ſe ſont preſque tous tirés d’affaire ; il ſeroit inutile d’entrer dans aucun détail ſur le régime de vie qui convient à nos malades : on a tout dit quand on a fait voir que la maladie dl des plus aiguës.
Le traittement exterieur ne doit pas être moins ſimple & moins benin que celui du dedans : tous ces remedes ſi recherchés & ſi ſinguliers ne ſont ici d’aucun uſage, & tout ce grand étalage de remedes externes, dont les Auteurs groſſiſſent leurs livres, ne ſert qu’à montrer leur igno-