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Page:René de Pont-Jest - La Bâtarde.djvu/309

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— Bien certainement, et je crois avoir ajouté qu’il suffisait, pour le rédiger, de me donner le lieu, la date de naissance et les prénoms de l’enfant.

— C’est que M. Berney ni moi ne possédons aucun de ces renseignements.

— Alors rien n’est possible ; c’est une de ces situations inextricables comme il nous arrive parfois d’en rencontrer dans l’exercice de notre ministère.

— C’est fort triste, monsieur, mais nous ne vous en remercions pas moins sincèrement de votre bienveillance.

Et après avoir salué le notaire, MM. de Martry et Berney se retirèrent.

— Allez-vous enfin, commandant, me donner le mot de cette énigme ? demanda Richard, dès qu’il fut seul avec son ami.

— Oui, d’autant mieux que je lis maintenant à livre ouvert dans le jeu de Gabrielle, reprit M. de Martry.

— Expliquez-vous.

— Mon pauvre garçon, mademoiselle Berthier a volé à Daubray ou arraché à la faiblesse de ce faussaire l’acte de reconnaissance de Jeanne ; elle l’a mis en lieu sûr, afin que cette enfant ne restât