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II

RIEN DES AGENCES


Le lendemain matin, vers dix heures, lorsque Robert, qui n’avait pu trouver que quelques instants de repos, sonna Germain et s’informa de ce qu’était devenu le docteur, il apprit qu’il venait de quitter l’hôtel, mais en disant qu’il serait de retour à midi.

Le duc parut enchanté de cette assurance. Il lui tardait, en effet, de revoir son ami, car une fois rentré dans son appartement, il s’était vainement efforcé de chasser de son esprit les tristes pensées que sa situation désespérée y accumulait, et il était alors arrivé rapidement à reconnaître que, seul, un mariage riche pourrait le tirer d’embarras, et aussi à ne plus envisager avec autant de répugnance la perspective d’épouser quelque fille de marchand enrichi.

Il ne s’agissait plus que de découvrir une héritière grassement dotée, pourvue de parents à peu près acceptables, et suffisamment bien élevée pour ne pas faire trop mauvaise figure dans les salons de l’hôtel