Page:René de Pont-Jest - Le Cas du docteur Plemen.djvu/398

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gnit Mes  Leblanc et Langerol, les prit à part et leur donna à lire le télégramme en question. Elle échangea ensuite avec eux, à voix basse, quelques paroles rapides.

Bientôt, sans doute, la jeune femme et les deux avocats furent d’accord, car Mme  Deblain revint auprès de sa sœur pour lui dire :

— Allons, sois rassurée, cette dépêche n’aura pas été tout à fait inutile. Nous venons d’arrêter notre plan. Quant à toi, garde le silence.

— Ne puis-je informer M. Barthey de…

— Il est préférable que tu n’en fasses rien. Cela le troublerait trop et peut-être commettrait-il quelque imprudence !

Rhéa avait prononcé ces mots avec un adorable sourire et en embrassant Jenny.

Tout à coup, Maxwell apparut. Sa physionomie trahissait si ouvertement l’état de son esprit que Mes  Langerol et Leblanc ne purent se défendre d’un mouvement de crainte. D’où venait-il ? Qu’allait-il leur apprendre ?

Mais, après quelques minutes d’entretien avec leur mystérieux auxiliaire, les deux jeunes maîtres étaient tout à fait édifiés, et c’est avec une expression d’admiration qu’ils pressaient ses mains.

L’huissier annonça au même instant que l’audience était reprise.

Les amis de Barthey se décidèrent seulement