Page:René de Pont-Jest - Le Cas du docteur Plemen.djvu/42

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charmantes ni moins élégantes que les plus charmantes et les plus élégantes des Parisiennes.

C’était dans ces dispositions d’esprit que se trouvaient les divers membres de la famille Panton lorsque la voiture que Raymond Deblain avait prise à la gare de Wilmington le déposa devant la porte du fort bel hôtel que le bonhomme Elias et les siens habitaient, dans Walnut street, la rue par excellence du haut commerce et des banques, à Philadelphie.

Car le chef de la maison Panton and C° avait télégraphié à M. Deblain, à New-York, que sa chambre l’attendait sous son toit, depuis le jour où il lui avait annoncé son départ du Havre, et l’ami du docteur Plemen, qui en avait déjà assez des hôtels américains, immenses caravansérails où tout étranger peut se croire encore sur la place publique, s’était empressé de répondre à son correspondant qu’il acceptait avec reconnaissance son hospitalité.

introduit dans le grand hall du rez-de-chaussée, le manufacturier de Vermel eut bientôt fait connaissance avec tous les Panton, hommes et femmes, que master Elias lui présenta, après s’être présenté lui-même.

Cette présentation fut faite, d’ailleurs, le plus lestement du monde, à l’américaine, et de façon à mettre de suite Raymond Deblain fort à son aise, tout en le surprenant un peu.