Page:René de Pont-Jest - Le Serment d’Éva.djvu/127

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si terribles épreuves que ces jours-là voudront m’apporter.

Éva s’était brusquement levée de son fauteuil, superbe dans cette explosion d’énergie, et Mme Bertin ne tentait pas de la calmer, préférant la voir ainsi, à la veille du combat, plutôt que douce et résignée, comme elle vivait depuis deux longs mois, mais s’applaudissant néanmoins d’avoir pu garder le secret de « la Vierge des flots », dont la révélation, elle n’en pouvait plus douter, aurait achevé de porter le trouble dans l’âme de sa nièce.