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allaient jusqu’au dédain[1]. À partir du ive siècle, on ne regarde plus le Pasteur que comme un livre d’édification, très-utile pour l’enseignement élémentaire[2]. La piété[3] et l’art[4] y firent des emprunts considérables. Le concile romain de 494, sous Gélase, le met parmi les apocryphes[5], mais ne le retire pas des mains des
- ↑ Ὑπό τινων καταφρονουμένῳ, De princ., IV, ii, 8, ou Philocalie, c. i ; Prosper, Contra collat., 30 (al. 13).
- ↑ Eusèbe, H. E, III, iii, 6 ; xxv ; V, viii ; saint Athanase, Opp., t. I, 49, 211, 223-224, 895, 963 (Paris, 1698) ; saint Jér., De viris ill., 10 ; Prol. galeatus in libros Reg. ; In Osee, vii, 9 ; In Habacuc, i, 14 ; Rufin, In Symb. apost., 38 ; Opus imperf. in Matth., homil. 40 (inter Opp. Chrys., t. VI) ; Cassien, Coll., viii, 17 ; xiii, 12.
- ↑ Vie de sainte Geneviève, iv, 15, dans Acta SS. jan., I, p. 139.
- ↑ Peinture des catacombes de Naples, dans C. F. Bellermann, Ælt. christ. Begräbnissstäten (Hambourg, 1839), p. 77 ; Garrucci, Storia dell’arte cristiana, pitt., tav. 96, p. 113-114 (Prato, 1873). Victor Schultze, Die Katakomben von San-Gennaro dei poveri in Neapel (Iena, 1877), a opposé à l’explication généralement reçue des objections sans valeur. Autre représentation analogue (du iie siècle, dit-on) au cimetière de Saint-Calixte, d’après Dressel, Patres apost., p. 424 (renseignement douteux). Les représentations du Bon Pasteur en rapport avec les idées de pénitence, les processions de porte-palmes, etc., viennent aussi peut-être de la Similitude viii.
- ↑ Ch. vi, no 18. La stichométrie de Nicéphore le met aussi parmi les apocryphes. Credner, op. cit., p. 244 (cf. Nicéph. Calliste, ibid., p. 256).
681 ; Hom. xiii In Ezech., t. III, 404 ; In Matth. comm. series, 53, t. III, 872 ; In Luc., hom. xxv, t. III, 973 ; In Rom., x, 31, t. IV, p. 683. Eusèbe, H. E., III, 3, 25 ; V, 8, hésite également.