Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/187

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Lorsque vous m’enverrez le petit paquet, vous pourrez y insérer quelques-uns de ceux qui sont restés, sans cependant le trop grossir ; quelques auteurs grecs surtout ; je n’en ai pas ici et il me sera agréable d’y jeter de temps en temps quelques coups d’œil.

J’avais oublié de vous dire d’avertir Monsieur le recteur que sa commission était faite à Notre-Dame-des-Victoires. Vous pouvez l’en prévenir et lui dire que je suis fâché d’avoir attendu si tard à l’en informer. Vous l’assurerez en même temps de mon profond respect, ainsi que Messieurs ses vicaires. Quant à ces Messieurs du Collège, je ne puis vous dire combien leur souvenir me vient fréquemment à l’esprit, et combien je leur conserve de reconnaissance. Après Dieu et vous, ma bonne mère, il n’y a personne à qui j’en doive davantage. Si j’ai en effet plus de facilité que d’autres pour l’étude, c’est aux excellents principes que j’en ai reçus que je le dois. Renouvelez-leur donc l’assurance de mon sincère attachement.

Pour vous, ma bonne mère, mon repos et mon délassement sont de penser à vous. Je me