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je vous en prie. Je me réjouis de pouvoir bientôt embrasser une mère qui fait l’objet de toutes les pensées de son Ernest.
P.-S. — Alain et Henriette sont avec vous et pourront vous donner leur avis.
Que Liart ne m’oublie pas et qu’il prie quelquefois pour moi. Quand vous verrez Guyomard, assurez-le que je pense bien souvent à lui.
Adieu, ma bonne mère, adieu.
Je compose demain en vers, et je me propose de laver mon honneur ; je ferai toujours mon possible ; malheureusement quelquefois Pégase est rétif.
Oh ! que je vous aime, ma chère maman.
Adieu. ERNEST