Page:Renan - Lettres intimes 1842-1845, calmann-levy, 1896.djvu/347

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que tu penses de ma nouvelle position, et je ferai ce que tu me diras. Oui, chère amie, j’y suis décidé. — Tu connais ma tendresse vive et pure. Ton frère et ami.

E. RENAN.


Les quinze cents francs resteront intacts. L’argent que m’a donné notre frère est plus que suffisant pour mes frais d’installation, et puis, je recevrai mes quartiers. J’aurai plus tard recours à toi, bonne amie, car tu conçois que le projet des études libres n’est que retardé, et qu’il faudra un jour y revenir, si je veux pousser un peu loin. Mais il sera mieux placé plus tard.


XXVI


Collège Stanislas, 31 octobre 1845.

Je viens de recevoir, il y a quelques heures, ma bonne et chère Henriette, ta lettre du 11 octobre. Elle m’a gravement inquiété en