Page:Renan - Lettres intimes 1842-1845, calmann-levy, 1896.djvu/362

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modifications apportées à nos premiers arrangements me l’ont fait encore envisager comme plus avantageuse. J’entre donc chez M. Crouzet, à titre de pensionnaire libre et de répétiteur. Mais il a désiré qu’au lieu de me charger uniquement de la répétition des classes supérieures, j’acceptasse aussi celle des classes inférieures, pour la partie des études grecques, dans laquelle le second répétiteur n’est pas fort exercé. De plus, il y a ajouté une leçon de mathématiques trois fois par semaine à un seul élève ; et, à raison de ces additions, il m’a mis au pair. Toutes ces occupations ne pourront jamais me prendre plus de deux heures et demie ou trois heures par jour. Encore aucune mesure de temps ne m’est-elle imposée : si je peux m’en acquitter en moins de temps, tant mieux pour moi. Or, ayant commencé hier à remplir mes fonctions, j’ai pu juger que je n’aurais jamais besoin d’atteindre ce maximum, et qu’une heure et demie par jour me suffirait pour les répétitions du soir, indépendamment de la leçon de mathématiques.

Je ne suis chargé en tout que de sept élèves.