des hommes d’État. On y avait pourvu, depuis Trajan, par des sommes placées sur hypothèque et dont les revenus étaient gérés par des procurateurs[1]. Marc-Aurèle fit de ces procurateurs des fonctionnaires de premier ordre ; il les choisissait avec le plus grand soin parmi les consulaires et les préteurs, et il élargit leurs pouvoirs[2]. Sa grande fortune[3] lui rendait faciles ces largesses bien entendues. Il créa lui-même un grand nombre de caisses de secours pour la jeunesse des deux sexes[4]. L’institut des Jeunes Faustiniennes remontait à Antonin[5]. Après la mort de la seconde Faustine, Marc-Aurèle fonda les Nouvelles Faustiniennes[6]. Un élégant bas-relief nous montre ces jeunes filles se pressant autour de l’impératrice, qui verse du blé dans un pli de leur robe[7].
- ↑ Voir les Évangiles, p.387 et suiv.
- ↑ Inscription, dans Borghesi, Bull. de l’Inst. arch., 1844, p.125-127 ; Desjardins, De tab. alim., Paris, 1854 ; Noël Desvergers, p.39-43 ; Capitolin, 11.
- ↑ Dans toutes les provinces, on trouve ses procuratores rei privatae et ses procuratores patrimonii. [Desjardins.] Sur ses briqueteries, voir Noël Desvergers, p. 3. La fortune d’Antonin était plus considérable encore.
- ↑ Capitolin, 7 : Pueros et puellas novorum nominum, sans doute des Antoniniani, des Veriani.
- ↑ Voir l’Église chrétienne, p.295.
- ↑ Capitolin, Ant. Phil., 26.
- ↑ Villa Albani. Voir Henzen, Tab. alim. Bæb., dans Ann. de