Page:Renan - Souvenirs d’enfance et de jeunesse.djvu/414

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m’était offerte, je l’accepterais de nouveau avec reconnaissance. Le siècle où j’ai vécu n’aura probablement pas été le plus grand, mais il sera tenu sans doute pour le plus amusant des siècles. À moins que mes dernières années ne me réservent des peines bien cruelles, je n’aurai, en disant adieu à la vie, qu’à remercier la cause de tout bien de la charmante promenade qu’il m’a été donné d’accomplir à travers la réalité.