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BUCOLIQUES


l’air de rien, à les photographier, ils l’observent obliquement, lui, son appareil et sa limonade gazeuze, avec le sourire de Voltaire.


Les Rideaux d’étamine.


Enfin M. Pouques allait se reposer et vivre, car on ne vit pas à Paris, dans les bureaux. Il avait sa retraite. Il possédait sa maison de campagne si désirée. Il était presque installé et il venait de prendre son premier repas d’homme libre et maître chez soi.

— Je me réserve la salle à manger, dit-il à sa femme. La fenêtre ouvre sur le jardin. C’est de toutes nos pièces la mieux aérée, et quand il pleuvra je m’y tiendrai pour dormir, rêver, faire ce qui me plaît.