Hier, à propos de la guerre russo-japonaise, un paysan me disait :
— Oui, oui, ça brise bien du monde !
Je dirai : — La République ne veut plus qu’on brise du monde !
Je serai un homme, chez ces hommes « coupeurs de terre », comme les appelle Marot. Mais je garderai l’œil de l’artiste, cet œil pur, incorruptible, que rien ne blesse, car toute la vie est à voir.
Je deviendrai un artiste humain.
Comme je me mets à table, on m’apporte encore des papiers, les dernières insultes du « groupe ».
Il m’invite à me faire baptiser au sécateur. Pauvre Tristan Bernard !
On parle, avec mystère et perfidie, d’une certaine personne de ma famille qui n’oserait avouer ni son nom, ni son emploi.
Qu’est-ce que ça signifie ? L’un des miens tiendrait-il une maison ?
D’ailleurs mon père exploitait ses ouvriers, ce qui explique pourquoi je suis si riche et si avare.