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MAURICE
Non, si les fleurs sont belles, et si on les porte à domicile.
BLANCHE
On les portera. J’ai prié madame Paulin de vous chercher une bague, un éventail, une bonbonnière et quelques menus bibelots. J’ai dit que vous vouliez être généreux, sans faire de folies, toutefois.
MAURICE
Évidemment. (Avec une légère inquiétude.) Et ce sera payable ?
BLANCHE
À votre gré ; plus tard, après le mariage.
MAURICE
Je vous remercie. (Il se lève ; tous deux sont séparés par la table.) Vraiment, vous n’êtes pas une femme comme les autres.
BLANCHE
Aucune femme n’est comme les autres. Quelle femme suis-je donc ?
MAURICE
Une femme de tact.
BLANCHE
Puisque tout est convenu, arrêté.
MAURICE
D’accord. Oh ! jusqu’à cette dernière visite, nous