Encore une question. Mais je la pose pour rire, comme on dit à une fillette : lequel aimes-tu mieux, ton papa ou ta maman ? (Avec gravité.) Si je vous priais, renonceriez-vous à M. Guireau ?
Je trouve qu’au point où nous en sommes cette question n’a aucun sens.
Puisque je la pose pour rire, répondez en riant.
Rappelez-vous qu’un soir, très excité, vous m’offriez de m’épouser, de partir avec moi, de vivre dans une cabane de cantonnier, avec le pain quotidien, d’aller en Algérie où la vie est si bon marché ! Que vous ai-je répondu ?
Que la misère vous épouvantait, que le pain sec vous répugnait, même s’il était de ménage, que vous aviez horreur des déplacements, que vous manquiez de génie colonisateur et ne saviez rien faire de vos dix doigts que des caresses : voilà ce que vous m’avez répondu.
Vous êtes donc fixé depuis longtemps. Est-ce tout ?