de chez vous, de vos bras. J’avais aux doigts, qui venaient de courir le long de votre beauté, un reste de frémissement. Je n’ai pas dû soigner mon écriture.
Le meilleur de vous est là.
Oui, je me rappelle que j’ai éprouvé sur cette table de marbre froid, où mes mains achevaient de s’éteindre, le besoin de vous rendre des actions de grâces, de vous les chanter.
Il n’y a ni date, ni nom, ni petit nom.
Je me rappelle, je me rappelle. Ça commence tout de suite, comme un hymne.
« Vous êtes belle et vous êtes bonne. Je vous adore tout entière, le corps, le cœur et l’âme avec les dépendances… »
Quel beau livre on écrirait sur nos amours !
Il n’y aurait qu’à copier. (Elle lit, en ayant l’air de ne détacher que des passages de la lettre.) « Vous êtes si indulgente pour les défauts d’autrui, qu’on aime