Page:Renard - Coquecigrues, 1893.djvu/103

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— Voilà qui n’est plus du jeu, dit M. Sud. Je n’ai pas de pont sous le pied, moi. Décidément, les malignes refusent le combat et me narguent !

Il s’imaginait caché dans le ventre d’une vache artificielle. Les perdrix se rapprochaient, confiantes. Un bras de fantôme sortait pour les ramasser une à une. Il leur cria ce mot d’esprit :

— Bonsoir, la compagnie !

Et, vengé, incapable de leur en vouloir, il ne les regretta même pas, tout aise d’échapper à des nécessités cruelles. Il se promena en pleine verdure, s’y rafraîchit les cuisses, y trempa ses fesses même, au moyen de brusque flexions. Il caressait aussi sa belle barbe blanche, et le cordon de son lorgnon dessinait sur le plastron de sa chemise une fourche fine.

— Vais-je rentrer bredouille ?

Heureusement, des alouettes tireliraient dans tous les sens. Quen’avait-il, au lieu d’un fusil, un filet à papillons !

D’abord elles tournoyaient, incertaines de