Page:Renard - Coquecigrues, 1893.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LES TROIS AMIS



À J.-H. Rosny.


I


Le fiacre s’arrêta. Les trois amis en descendirent des cannes hydrocéphales, si lourdes qu’ils les portaient à bras tendu, pour montrer leur force. Ils étaient bruyants, fiers de vivre, vêtus à la mode éternelle. Chacun avait une route nationale dans les cheveux.

Le premier dit : « Laissez donc, j’ai de la monnaie. »

Le second : « J’en veux faire. »

Le troisième : « Vous n’êtes pas chez vous,