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Page:Renard - L’Œil Clair, 1913.djvu/154

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L’ŒIL CLAIR

— L’occasion s’offrira bien de le dégonfler. Oui, tôt ou tard, il cède à la fatigue, comme si son métier l’écœurait, il ne se surveille pas, il s’oublie un moment et vous adresse, au lieu d’une malveillance habituelle, un éloge inattendu. On peut alors, on devrait lui répondre : " Je me f... de vos compliments, comme de vos mépris ! "

— C’est ça qui serait courageux !

— Héroïque ! C’est pourquoi auteur et critique aiment mieux se jeter dans les bras l’un de l’autre.