écoute, une main derrière son oreille droite, qui
devient dure.
On sourit souvent, on rit trois fois. Au mot final, quelques mains applaudissent. Ce n’est pas un triomphe, mais ces gens-là sont plutôt blasés. Une jeune actrice remercie Paul Page de lui avoir donné un si joli rôle.
— Moins joli que vous, Mademoiselle !
Bien répondu.
On cause. L’impression générale est que le petit acte, honorable, plein de promesses, ne renversera rien.
Paul Page voudrait connaître l’opinion de M. Robert, qui est presque sourd.
— Monsieur, dit M. Robert, avec la sincérité exigée, je crois que nous pourrons faire quelque chose de l'Œil du Maître.
— Merci, Monsieur.
— Seulement, ajoute M. Robert, tout est à faire !
— Merci, Monsieur.
Soudain, l’artiste qui devait, pour ses débuts, jouer le rôle du fiancé, tire Paul Page à l’écart et lui rend le rôle. Il ne se trouve pas assez commun pour accepter un rôle d’amoureux paysan, et il aimerait mieux une pièce en cinq actes.