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Page:Renard - L’Œil Clair, 1913.djvu/96

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DE L’ŒIL CLAIR

— Je ne suis jamais plus heureuse, dit-elle, que quand je leur parle !

— Qu’est-ce que vous leur dites ?

— Je les appelle, je leur dis : viens donc voir un peu, toi, que je t’essuie ! Elles ne viennent pas, alors je vais les chercher et je les gronde.

— Vous leur dites quoi ?

— Qu’elles auraient bien pu se déranger ! et je ne manque jamais de leur souhaiter la bonne année, ainsi qu’à mes casseroles.

— Ne me parlez pas de me marier, dit-elle, se souvenant de sa famille, on devient trop laid et tout de suite des huit à neuf enfants !