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Page:Renard - L’Homme truqué, suivi du Château hanté… - Crès, 1921.djvu/205

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HANTÉ
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sais quelle mouche le pique… Eh bien, qu’avez-vous ? Qu’y a-t-il ?…

Le duc venait de lui saisir le poignet, d’une main, tandis que l’autre se crispait à mon justaucorps. Je le regardai tout à coup. Oh ! sa ressemblance, alors ! sa ressemblance avec le fils de Jeanne la Folle ! sa bouche tordue, ses yeux d’halluciné, ce regard de terreur fixé sur la grande porte !… Qu’est-ce donc qui le fascinait par là ?…

Tonnerre du ciel !…

Quelqu’un se tenait immobile, bien en vue, arrêté sur la première marche, dans le chatoiement d’une casaque rose à crevés blancs, — quelqu’un qui était comme le tableau du Titien descendu de son cadre, — quelqu’un qui était François Ier en costume de cour, — quelqu’un qui était, à n’en pas douter, M. de Rocroy !

M. de Rocroy !… Il y en avait deux ?… Mais non, l’autre était faux ; le masque de fer, le chevaucheur du destrier de plâtre, celui-là ne s’appelait pas le comte de Rocroy !…

Comment s’appelait-il, alors ?

M. de Castièvre observait le double roi,