Page:Renard - La Maitresse.djvu/24

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et luit d’un tel éclat que murs et trottoirs s’en illuminent.

Tandis qu’il s’éloigne, Blanche, qui glisse à son côté, embellit, devient meilleure et plus tendre. Ses yeux ne regardent que lui. Elle lui parle sans cesse, avec des mots également sonores, dont aucun ne choque, et ses lèvres ne font que sourire.

Pourtant, malgré le plaisir de goûter seul son sentiment, d’en jouir avec égoïsme, Maurice préférerait que son amie fût toujours là, à cause des légers profits.