Aller au contenu

Page:Renard - Le Coureur de filles.djvu/145

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
141
LES JOUES ROUGES


III


Le lendemain matin, au lavabo, tandis que les cornes des serviettes, trempées dans un peu d’eau froide, frottaient légèrement les pommettes frileuses, Véringue regarda méchamment Marseau, et, s’efforçant d’être bien féroce, il l’insulta de nouveau, les dents serrées sur les syllabes sifflantes :

— Pistolet ! pistolet !

Les joues de Marceau s’empourprèrent, mais il répondit sans colère, et le regard presque suppliant :