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Page:Renard - Le Coureur de filles.djvu/181

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LES PETITES BRUYÈRES

Traduisez poliment : « Je suis une vieille folle, et, pour offrir des pantoufles à mon amant, j’économise sur les polichinelles de mes enfants et le tabac de mon mari. »

5

Il est convenu que les poètes, les romanciers, tous les hommes d’art ne travaillent que pour la femme. Ils ont grandement raison et se trouvent vite récompensés par la façon décisive et délicate à la fois et savante dont elles jugent l’œuvre écrite ou peinte.

Elles disent :

— Il y a des choses drôles.

Ou bien :

— C’est joliment troussé.

Ou bien encore :

— Est-ce assez chic !