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Page:Renard - Le Coureur de filles.djvu/20

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LE COUREUR DE FILLES

que courait son fils, se jeta entre les deux hommes en criant :

— Leroc, aussi, tu ne sais pas le prendre, ce petit ! Laisse-moi faire.

Il ne se passa rien.

Leroc arc-boutant avec son dos un mur neuf l’aurait fait crouler, mais il obéissait volontiers à sa femme. Par peur ou par mépris, il se contint et dit à Pierre :

— Ah ! tu fais ton majeur avec ton père, mon garçon, c’est bon ! Continue, jusqu’à ce que je t’arrête.

Et il détourna ses épaules menaçantes avec la lenteur d’une grue qui déplace des pierres de taille.