ses incohérences, c’est le moment propice pour sauter sur lui et l’emmener promptement…
Je sors du fourré en tapinois. Tiens ! quelqu’un a déjà creusé ici : un tas de terre devenue grise en témoigne ; le blondin ne fait que reprendre un ancien travail délaissé. Bah !…
Mes jarrets plient, je prépare mon élan.
L’homme pousse alors un grognement de plaisir, et qu’est-ce que je vois au fond de la cavité ? une vieille chaussure qu’il vient de mettre à nu ! Ah, misère humaine !
Han ! J’ai sauté. Je le tiens, le bougre !… Bon sang ! il s’est retourné, me repousse, mais je ne le lâcherai pas !… Bizarre… ce qu’il est maladroit de ses mains !… Aïe ! tu mords, crétin !…
Je l’enlace à le broyer. Jamais il n’a lutté, ça se voit. Cependant je n’ai pas encore le dessus… L’aurai-je ?… Un faux pas : c’est le trou… je marche sur la vieille bottine. Horreur ! il y a quelque chose dedans ! quelque chose qui la cloue à la terre !… Je m’essouffle… Un soulier, rien ne ressemble davantage à un pied…
Il faut en finir, absolument. Les minutes valent des fortunes…
Chacun étreignant l’autre, mon adversaire et moi nous sommes face à face contre le roc, haletants, d’égale force… Une idée ! J’ouvre terriblement les yeux, comme s’il s’agissait d’en imposer à quelque marmot ou de dompter une bête, je me fais le visage domina-