Page:Renard - Poil de Carotte, 1902.djvu/139

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
121
aller et retour

ses adieux tout prêts, à ce point triste qu’il chantonne malgré lui.

— Au revoir, ma mère, dit-il d’un air digne.

— Tiens, dit madame Lepic, pour qui te prends-tu, pierrot ? Il t’en coûterait de m’appeler « maman » comme tout le monde ? A-t-on jamais vu ? C’est encore blanc de bec et sale de nez et ça veut faire l’original !

Cependant elle le baise, une fois, au front, pour ne pas faire de jaloux.