Page:Renard - Sourires pincés, 1890.djvu/67

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Vous allez pourtant finir par vous faire écraser » — dit M. Repin.

Et, donnant un bon coup d’épaule à l’arrière-train de son gendre, il le poussa de force dans le cabriolet. La jument sentit que le poids était au complet, et partit au grand trot, cinglée par le domestique à la blouse ballonnante. Longtemps les Repin virent M. Gaillardon agiter les bras de leur côté, comme lorsqu’on veut marquer une grande surprise. Ils se demandaient :

— « Mais qu’est-ce qu’il a donc, mais qu’est-ce qu’il a donc ? » —

Puis, tout à la joie, on ne se demanda plus rien.


III


Mais quand, une nouvelle fois, M. Gaillardon se laissa tomber du cabriolet, il leur revint qu’il les avait quittés drôlement, et M. Repin prit encore sur lui d’arranger les choses, au dessert, s’entend.

— « Qu’est-ce que vous aviez donc, l’autre jour, sur l’adieu ? » —

— « J’avais, dit M. Gaillardon, ce que j’ai encore. » —