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Préface
Je te promettais une douce vie,
Je t’aurais donné les plus beaux joujoux,
Tous ceux qu’un enfant maladif envie,
Pour te voir me faire un peu les yeux doux.
Mes meilleurs amis devaient te sourire
Et, pour me payer leur tasse de thé,
Le soir, en fumant, t’auraient laissé dire
Tout ce qu’imagine un enfant gâté.
Aurais-tu trouvé leur accueil peu tendre ?
A peine chacun s’assied pour t’entendre
Que déjà tu meurs, laissant tout peiné
Le cœur des messieurs amis et des dames.
Bonne route, au moins, cher talent mort-né !
Aux limbes rejoins les petites âmes.