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Tombeaux perdus



Quand n’ayant même pas d’ami qui m’accompagne
Je m’enfonce pensif à travers la campagne,
Pour faire de mon cœur chanter l’intime voix,
J’aime, sous des pommiers, voir seul, dans un champ d’herbe
Ainsi qu’un moissonneur couché sur une gerbe,
Un vieux tombeau, dormant avec sa vieille croix.