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Page:Renaud - Recueil intime, 1881.djvu/98

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Plus tard




N’EST-IL plus rien au monde, être faible, pauvre ombre,
Pour un espoir d’amour ou de gloire qui sombre ?
Quand ton dernier espoir mourra, quand tu n’auras
Rien qui ne t’offre un doute à serrer dans tes bras,
Seras-tu seul ? Ton cœur devra-t-il croire au vide ?
Une passion vaine, une amitié perfide,
Une palme de moins, est-ce là l’univers ?
Analyse la foule et vois les maux soufferts.