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Page:Renee-dunan-entre-deux-caresses-1927.djvu/129

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ENTRE DEUX CARESSES

— Mais non, mon petit.

— Juste ! le vois-tu, ce trou ? C’est ça qui te fait moquer.

— Je t’assure mon petit que tu es charmante et ce n’est pas un trou à ton bas qui te rendra moins aimable.

— Tu sais ce n’est pas chic de te moquer de moi.

— Je ne me moque pas du tout. Je te l’assure. Tu dois bien comprendre que je puisse penser à une chose risible, voyons ?

— Dis la moi ?

— Mais non. Ce sont des affaires intimes. Il me faudrait une demi-heure pour te les expliquer.

Elle se mit à bouder.

Mexme se leva.

— Voyons, Aglaé, mon petit, qu’est-ce que tu as ?

— Tu te moques…

— Allons, cesse de bouder. Je ne t’aimerai plus si tu continues.

Elle se mit à rire dans sa moue.

— Dis, mon chéri… Pourras-tu me donner un peu d’argent ?

Elle doutait. Il lui restait un peu d’espoir, mais elle était résignée, si ce beau garçon n’avait pas le sou, à l’aimer tout de même… Néanmoins, s’il avait seulement vingt francs, demain serait moins à charge, car il y a cette logeuse qui…

Elle craignit de l’avoir froissé :