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Page:Renee-dunan-entre-deux-caresses-1927.djvu/244

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ENTRE DEUX CARESSES

diverses polices privées — ou autres — dont il utilisait les services. La pièce comportait quatre entrées sur trois voies. Trois hommes, en ce moment-là, l’écoutaient avec déférence :

— Voici vingt portraits. Vous les distribuerez à vos hommes. Voici dix fiches anthropométriques. Vous placez six agents autour de l’ancienne banque Mexme et quatre autour des Pétroles Narbonnais. Deux ici. La seconde brigade surveille Blanc-Simplaud et Sophie de Livromes. Voici les adresses. Discrètement là-bas ! Tout porte à croire qu’il cherchera à s’approcher d’une de ces maisons.

La troisième brigade surveille les hôtels où descendent les Américains. Un homme ou une femme à vous doit être dans tous les salons de lecture, et, si on consulte les anciens journaux dans une bibliothèque publique, l’homme doit être filé.

Je donne trente mille francs si l’homme est seulement découvert, soixante mille si on parvient à le saisir et à l’emmener là où j’ai dit et deux cent mille si, une fois découvert et dans les vingt-quatre heures, on le fait, sans incident, passer sous une rame de métro, sous un autobus, ou un tramway.

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Jeanne Mexme en sa vaste et somptueuse chambre à coucher comptait des billets de banque et les plaçait dans un vaste portefeuille à soufflet déjà bourré. Ensuite elle se couchait sur