Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 1, 1800.djvu/109

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Mahmoud, qu’un acte de la volonté de Timur. Ferishta et Sherefeddin ne disent pas qu’il ait emporté beaucoup de richesses de l’Indostan. Dans ce siècle, Nadir-Shah y trouva des trésors si prodigieux, que nous ne pouvons les concevoir. On ne peut expliquer cette énorme accumulation que par le versement qui, dans cet intervalle, s’est fait de l’or de l’Amérique dans ces contrées.

Quant à la géographie des marches de Timur, nous renvoyons le lecteur à la troisième section de cet ouvrage, et à la carte.

Si la confusion régnait dans l’Indostan avant l’invasion de Timur, elle dut augmenter après son départ. La mort de Mahmoud arriva en 1413, et avec lui finit la dynastie des Patans, fondée par Cuttub, en 1205. Le trône fut alors occupé par Chizer, un Seid (c’est-à-dire, descendant du prophète Mahomet), dont la posterité régna jusqu’en 1450, lorsque Belloli, Afghan de la tribu de Lodi, s’empara de la couronne après l’abdication d’Alla II. Ce fut sous ce dernier que l’Indostan se divisa en gouvernemens séparés. Un de ces nouveaux potentats, qui prit le titre de roi de l’Est, dont la résidence était à Jionpour, dans la province d’Allahabad, devint le plus redoutable de