Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 1, 1800.djvu/205

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dans son acception la plus étendue, comprend toute la presqu’île au sud de l’Indostan-propre. Mais dans son acception ordinaire, on n’entend que le pays situé entre l’Indostan-propre, le Carnate et Orissa, c’est-à-dire, les provinces de Candeish, Amednagur, Visiapour, Golconde, et la partie occidentale du Bérar. Lorsque l’empire Mogol eut reçu ses plus grands accroissemens par la conquête de cette vaste province, son revenu annuel excédait trente-deux millions de livres sterling[1] . Pour mettre le lecteur à portée d’apprécier la valeur absolue de cette somme, il est nécessaire de

    Deccan signifie Sud ; comme Poorub signifie Est, lorsqu’on l’applique au Bengale et à ses dépendances.

  1. M. Frazer, dans sa vie de Nadir Shah, donne le tableau suivant du revenu des provinces sous Aureng-Zeb.

    Lacks de roupies. Lacks de roupies.
    Delhi 
    305½
    Orissa 
    36   
    Agra 
    286½
    Cabul et Cachemire 
    97½
    Agimère 
    165   
    Malwa 
    101   
    Moultan 
    54   
    Guzerat 
    152   
    Sindy 
    23   
    Bérar 
    153½
    Lahore ou Panjah 
    206½
    Candeish 
    112   
    Oude 
    80½
    Dowlatabad ou Amednagur 
    259