Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 1, 1800.djvu/24

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J’ai indiqué, en général, dans cet Ouvrage, les secours que j’ai reçus de différentes personnes qui m’ont

    un usage utile ; cette conduite prouve incontestablement un esprit qui s’élève un peu au-dessus des simples considérations d’un gain purement mercantile : mais, et par dessus tout, l’établissement d’un bureau, sur les lieux, pour le perfectionnement de la navigation et de l’hydrographie, et le choix judicieux d’un sur intendant chargé de le diriger, font le plus grand honneur à leur administration, et doivent suffire pour nous convaincre que, dans un état libre, une association particulière peut faire ce que le gouvernement lui-même craindrait d’entreprendre. Quelque surprenant que cela doive paraître, il n’en est moins vrai que la première nation maritime du monde n’a pas de bonnes Cartes propres à diriger ses flottes sur ses propres côtes ; ni même un guide assuré, à l’aide duquel le public puisse juger du mérite d’aucune production hydrographique. Croirait-on qu’au moment où j’écris nous n’avons pas une Carte passablement bonne du canal St.-George, et que nous connaissons mieux les mouillages des côtes du Bengale ? Pendant la dernière guerre, un vaisseau de la Compagnie des Indes dut son salut à