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Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 2, 1800.djvu/112

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lieu après le premier confluent du Beyah et du Setlège n’ait fait donner à celui-ci plusieurs noms, tant par les auteurs modernes que par les anciens. Les naturels du pays appliquaient ces noms aux branches respectives, mais les Européens ou d’autres qui ignoraient les circonstances, ont supposé que ces différens noms n’appartenaient qu’à la rivière principale. La Carte persanne du Panjah, et l’histoire de Timur par Sherefeddin, ne font mention que d’une branche, outre le Beyah (d’où l’on pourrait conclure qu’il n’y avait que deux branches principales), et cette seconde rivière est nommée Dena ; peut-être serait-ce la même que celle nommée Dond dans le Ayin Acbaree.

Les sources du Setlège et du Beyah sont, comme celles des autres rivières du Panjab, situées dans la grande chaîne des montagnes couvertes de neige, qui s’étendent de Sirinagur au nord de Cachemire, et sont, dans le fait, le véritable Imaus, ou au moins les montagnes auxquelles les anciens géographes appliquèrent d’abord ce nom. Le Ayin Acbaree nous dit que le Setlège prend sa source dans les montagnes de Gahlore ou Cahlour, district dont, Bullauspour est la capitale ; et que le