traordinaire pour une capitale dans l’Inde. Agra est, selon lui, beaucoup plus considérable. Après les massacres et les pillages qui ont désolé Delhi, depuis la décadence et la chute de l’empire Mogol, nous devons supposer que cette ville a infiniment perdu de sa grandeur ; aussi les derniers voyageurs en parlent-ils comme, d’une place d’une étendue médiocre, et fort mal bâtie, même pour une ville indienne.
Les observations de Claude Boudier place Delhi à la latitude de 28° 37′ ; et sa longitude à 77° 40′. Une Carte manuscrite que m’a communiquée un ami de Mr Hastings, et qui renferme quelques-unes des principales routes du Dooab, entre Furruckabad, Matura, Anopesheer et Delhi, porte une distance à l’ouest de 51 milles G., à partir d’Anopesheer, le point le plus voisin du mesurage fait dans le Bengale, jusqu’à Delhi ; et elle en porte 16 au nord ; ce qui s’accorde parfaitement avec l’observation de longitude, et ne donne qu’une minute de différence pour la latitude. Delhi s’y trouve aussi à 40 cosses de Ramgaut, autre point du mesurage ; mais ceci placerait cette ville à quatre milles plus loin à l’Est qu’elle ne l’est d’après l’observation. Pour moi, j’ai
