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D'UN HOMME DE QUARANTE-CINQ ANS

Je n’allai plus chez Sara qu’une fois, le 23 juillet[1], encore ne lui parlai-je pas ; il y avait des étrangers. C’est de ce jour que date le Sara laissée de l’Ile Saint-Louis.

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On a vu que j’ai adoré Sara, que je l’ai haïe, détestée, méprisée. À présent, je n’éprouve que le sentiment de la tendresse et de la douleur… Où trouvera-t-on le cœur humain aussi bien, aussi véritablement peint que dans cette histoire ! Ha ! L’abbé Delille avait raison ! C’est un chef-d’œuvre ! Mais c’est la nature, et non l’auteur qui la fait.

FIN
  1. J’ai vu Sara pour la dernière fois le samedi 13 auguste de cette année 1785. Je l’ai encore vue le 3 septembre suivant… » Monsieur Nicolas, t. XVI de l’éd. orig. 1794-97.