Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/313

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Le magistrat, étonné de cette hardiesse et des cris de ma fille, a témoigné qu’on le fatiguait. Il a, néanmoins, prononcé son ordonnance, que ma fille resterait chés moi, jusqu’à mardi, 7 mars. Après notre sortie, l’abominable Augé a montré sa brutalité sur le perron. Il m’a dit des injures. Il a indigné mon procureur, maître Cavagnac[1]. M. de Toustain, le soir ; K Françaises.

661. 26 F. Rien, le matin. J’ai lu la 2de des feuilles du xix volume et commencé la 2de cas. Chés Bralle, absent ; chés Dumont, où j’ai dîné. M. Legrand occupé chés M. Lepelletier : écrit, le soir.

27 F. Non envoyé ma lettre ; été chés M. Le Grand, expliqué mes griefs contre Augé, qu’on a renvoyé, pendant ce temps. J’ai raconté ce que dessus. J’y vais retourner, pour citer ce qu’il a dit contre M. le Pelletier. Je suis bien troublé ! Je ne vois pas qu’aucun ami se prête à me servir. Vu M. de Toustain, en revenant, et je ne lui ai parlé que de notre journal, dont il doit s’entretenir avec M. Dumont. Eté une seconde fois chés M. Le Grand, auquel j’ai révélé qu’Augé m’avait parlé de sa maîtresse et des dettes de M. Le Pelletier, que ce dernier ne payait pas. Le soir, res mira ! soupé chés M. le curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet !

662. 28 F. Matin, Q. q. Infidelle. Eté chés Anselme ; à l’Arsenal, non trouvé Bléri. Dîné

  1. Ce procureur dit à Augé : « Vous vous démasquez, enfin, et vous prouvez combien votre femme a raison de vouloir quitter un aussi méchant homme ! » (La femme infidèle.)