Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/390

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Marchand, etc. Revenu à onze heures, reconduit la dame et l’enfant.

862. 9 8b. Matin, lu mon drame jusqu’au soir ; demi-tour et demi de l’Ile ; insulté par le poliçon entre les deux jardins, fils de blanchisseur, qui a couru avertir les autres, à la pointe orientale. Eté chés Toustain pour F. Françaises ; au retour, fini de relire et corriger mon drame.

863. 10 8b. Presque rien. Corrigé à l’imprimerie un remanîment sur E Françaises. Guillot a reconnu Bastien dans Nesbat (Mère Gâteau), mais il ne s’est pas reconnu dans Blantil. Vu Dubosc ; a pris 13 nouvelles Infidelle ; emprunté l’Année littéraire, à mon article d’Oribeau, à madame Mérigot ; non vu Royer, à cause d’un homme, etc. ; non vu l’abbé Roi, pour notre privilège du Contradicteur ; été deux fois. Le soir, grand bruit chés la Duchêne, pour la contrefaçon de la Paysane, par Laporte[1].

864. 11 8b. Matin, commencé quelque chose de mon iii et de iv volume Parisiennes. Déjeûné chés Guillot, puis au café : vu Maisonneuve, qui a parlé à M. Vidaud de la Tour, pour notre contrefaçon. J’écrirai demain matin. Donné, ce soir, à Royer une Folle à imprimer ; arrangé à l’imprimerie table des Parisiennes ; appris qu’Augé sait où est Agnès[2]  ;


    (§ 778), que Restif conserve l’épithète de petite aux femmes qu’il a connues dans leur jeune âge.

  1. Delaporte, imprimeur à Toulouse, puis à Paris, avait contrefait la première édition du Paysan-Paysanne à l’insu de Restif. Les suivantes furent ainsi plus difficiles à écouler.
  2. D’après Ingénue Saxancour, elle aurait été passer quelque temps à Montfort, dans une propriété de Mlle Ménager.