Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/403

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fini l’Emprunteuse, commencé la Buveuse ; renvoyé chés Desessarts mon drame ; chés Toustain, qui arrivait de Bretagne ; composé à l’imprimerie deux ou trois pages ; on écrit à Saint-Mars ce soir…

906. 23 9b. Matin, fini la Buveuse ; commencé la Gourmande friande ; fait la table des titres du iv volume des Françaises ; à l’imprimerie, composé la fin de l’Avis aux jeunes gens[1]. Le soir, chés Préval, pour amener Mercier.

907. 24 9b. Matin, mis mon drame en 5 actes, et ajouté 4 scènes ; c’est un aperçu. Commencé la Gourmande. A l’imprimerie, fini les Françaises, 2de  N. Vu Toustain, qui m’a parafé. Demi-tour à 11 heures, occidental.

908. 25 9b. Anniversaire pacis inscriptæ è regione locumtenentis criminalis ; fini la Gourmande friande. Je vais dîner avec Mercier, chés Préval. La lettre de Marion à Saint-Mars, au sujet du monstre Augé, est partie d’hier. Dîné chés Préval, avec Mercier. Vu l’envoyé de Saxe ; fâché contre Robert. Le Suire[2] avait fait donner son livre par Dubosq. Drame 2de  des Françaises.

909. 26 9b. Dimanche. La Déréglée presqu’entière ; sorti ; dîné chés Roi, où Géraudier ;

  1. L’avis aux jeunes gens des deux sexes se trouve dans les tomes I et IV des Françaises.
  2. Le Suire, auteur de l’Aventurier français, ou mémoires de Grégoire Merveil, publié chez Quillau en 1782, ouvrage auquel Restif fait, pensons-nous, allusion : « De tous les gens de lettres que je connais, il n’en est qu’un seul que je sache d’un probité stricte, d’un caractère probe, d’une naïveté innocente et toujours indicative du génie : c’est Le Suire l’aîné. » (Monsieur Nicolas, p. 4828, i rt ’ édit.)