Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/423

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985. 20 feb. Mardi gras ; le monstre a parlé samedi matin à la Lebrun[1] de la lettre interceptée ; dîné chés l’abbé Roi, qui a demandé Marion pour son frère ; chés la Beaucousin. Le soir, mal de ma descente, 2de  T et 2de  R Contemporaines.

986. 21 feb. Rien fait ; couru ; vu Bralle et Mlle  Saint-Leu, où l’abbé de Saint-Léger ; parlé d’Augé ; Mlle  Saint-Leu dit : « Vous alez vous perdre. »

987. 22 feb. Matin, quelques lignes sur la rue Bourglabbé et sur le Dictionnaire des Femmes. Commencé la Lire : vu madame Boisard (la Lebrun). Le monstre Augé dit des inconcevabilités : que j’avais été trois mois renfermé dans ma chambre, et qu’on me nourrissait par un trou fait au plancher, etc.

988. 23 feb. Matin, O 2de  xxiii volume, 1re  K idem : 2de  M iii volume Parisiennes. Vu le secrétaire de Mercier ; vu Turpin, sur mon Ile ; trois fois quart de tour, dont deux avec lui. Le soir, continué Deuil du cœur ; fini.

989. 24 feb. Matin, fini la suite du Deuil. Demi-tour ae l’Ile. Le soir, chés la Beaucousin, puis chés de Coussi, cousin germain du monstre Augé.

990. 25 feb. Matin, sorti ; été chés la dame Bleret parler du monstre, travaillé à l’ajouté


    valier de Saint-Mars fit jouer la pièce Sa mère l’allaita dans un pensionnat de jeunes filles, ainsi que La brouette du vinaigrier, de Mercier ; il avait invité les deux auteurs sans les prévenir de sa délicate attention.

  1. Manon Lebrun, ou Mme  Boissard. Il la commémore dans son Calendrier, à cause de deux parties charmantes qu’il avait faites, en 1787, avec elle et le procureur Sallé de Marnet. C’était une amie d’Agnès Restif.