Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/452

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1150. 5 aug. Matin, achevé de copier mon opéra-comiq. 2de  A petites capitales. Été chés Cardon : c’est un imbécile. Laissé l’opéra-comiq à Courcelle.

1152. 7 aug. Second anniversaire Uxoris Delixe. 15e anniversaire Alan. Matin, Ire B petites capitales, Nuits. A l’imprimerie, composé sur Sa Mère. Le soir, chés Courcelle en vain.

1153. 8 aug. Anniversaire Timor et tremor. Demi-tour et un quart de l’Ile. 1re  C. 3me A. A l’imprimerie, sur Sa Mère. Idée les Gadoires[1], le comiq à faire. Le soir, Toustain Y.Z.A.

1154. 9 aug. Second anniversaire Coule fleuve du temps ! à la pointe orientale. Sorti, le matin, pour Rutteau, à l’imprimerie. Été au Palais, où la cause Gilbert de Voisins et Moras[2]. Suite de la Muette. La Mule enlevée, etc. Dîner chés Dumont, avec Parmentier[3], Mercier, etc. Le soir, chés Courcelle, absent.

1155. 10 aug. Matin, suite de la Mule enlevée. A l’imprimerie, sur mon Drame. A 9 heures, chés Mme  de Beauharnais. A souper, parlé des filles. Rentré à 2 heures.

1156. 11 aug., vis-à-vis l’hôtel Pimodan. Matin, lu Ire P, 3me B, chés la Duchesne. Au Palais, causé des Nassau, réclamation d’état :

  1. Les Gadoires, dans les Nuits de Paris, p. 805.
  2. Procès intenté à M. Gilbert de Voisins, président à mortier au Parlement de Paris, par sa tante Mme  Peirenc de Moras, au sujet des terres de Grosbois et de Saint-Étienne en Forez, à lui léguées par feu M. de Moras, ancien ministre d’État, et qu’il avait vendues, l’une à Monsieur, l’autre au Roi.
  3. Antoine-Auguste Parmentier (1737-1813), le célèbre agronome.