- Et les autres Dictionnaires, Joubert, Boudot.
- La collection des Nouvelles Ecclésiastiques.
- Le Bon Pasteur, etc., car j’en ai oublié. Nous avions juste, en lecture, 366 volumes.
La Bible ne se lisait pas en particulier ; chaque élève en lisait à son tour un chapitre pendant le dîner. Le soir, pendant le souper, c’était un ouvrage de Saint Augustin, ou de Saint Jérôme ; on ne lut, de mon temps, que leurs Lettres. L’usage était, pour la Bible, qu’avant la récréation d’après le dîner, le maître demandât à ceux des élèves qu’il jugeait à propos, ce qu’ils avaient retenu de la lecture ? Mes condisciples disaient, l’un un verset, l’autre un autre, en confondant le commencement et la fin. Un jour, l’abbé Thomas vint à moi, car il me parlait rarement, pour ne pas avoir l’air de donner quelque chose à la fraternité charnelle, et me demanda ce que j’avais retenu du chapitre qu’on venait de lire. Je commençai par le premier verset : Il se fit donc une longue guerre entre la maison de Saûl et la maison de David ; David s’avançant toujours et se fortifiant, etc. Je récitai couramment tout le chapitre, qui est celui du deuxième livre des Rois, où Joab tue Abner en trahison, jusqu’au dernier verset : Que le Seigneur traite celui qui fait le mal, suivant sa malice. Il est impossible d’exprimer l’étonnement de ces bons enfants ! Tous me félicitèrent, surtout Fayel et Poquet ; moi, je leur dis naïvement que je savais par cœur toute mon Écriture Sainte, avant de venir parmi eux. L’abbé Thomas m’entendit, et parut