Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/115

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lavait d’eau tiède. Conquette, dans le con de laquelle je laissais osciller mon vit, après décharge, gigotait, trémoussait, tremblotait sous moi. Connette m’avait quitté les couilles. Traitdamour, toujours bandant, était revenu vers nous. « Fous-la-moi tout chaud, lui dis-je ; elle décharge encore… Et toi, dis-je à Connette, boulonne-lui la bouteille à miel du bourdon d’amour ! » Elle m’obéit. Mais Minonne, déculée, déconnée, lavée, était libre. Elle vint remplacer Connette, en me demandant si cela ne signifiait pas tout uniment de chatouiller les couilles de son frère, pendant qu’il foutait ma maîtresse ? Cordaboyau, cependant, et Brisemotte happaient Connette, le premier cette fois enconnant, tandis que l’autre enculait, pour donner une perspective encourageante à ma fille.

Mais tout finit. Mme Vitnègre cessa de décharger. On la déconna. Traitdamour la mit au bidet. Elle se couvrit modestement le con et les tétons, puis elle dit aux deux fillettes : « Mes bonnes amies, allons aider mon hôtesse pour le souper. » Elles y coururent. « Si vous n’avez préparé, dit ma fille, que pour notre souper ordinaire, je vous avertis qu’il faut le double. — Je n’ai pas assez, donc, reprit Mme Brideconin. — Vite